Le CAC 40 a clôturé la séance du vendredi sur une variation de 0,11%, enregistrant des pertes hebdomadaires de près de -6%. En effet, La Bourse de Paris a subi l’effet du Dow Jones qui a affiché une baisse hebdomadaire de -2,7%. Cette situation reflète un sentiment contradictoire d’optimisme inquiet des investisseurs.
Ainsi, du côte optimiste, les investisseurs ont été conquis par le ‘No Limit’ et les trillions de dollars et d’euros déversés sur le secteur financier par les banques centrales. Aussi, le soutien budgétaire des différentes entités publiques combiné au déconfinement, laissent suggérer une reprise économique en V ou en U. Par ailleurs, certains secteurs sont résilients (ex : télécoms) ou carrément favorisés par la crise (nouvelles technologies).
De l’autre côté, l’inquiétude vient pêle-mêle de la tension sino-américaine avec les accusations de la Maison Blanche envers la Chine au niveau de la responsabilité du nouveau coronavirus. Aussi, le protectionnisme des différents pays, a été favorisé par cette crise sanitaire. De plus, les espoirs nés après le déconfinement ont été neutralisés par la peur d’un rebond de la pandémie.
Par ailleurs, un phénomène franco-français semble aussi pénaliser la Bourse de Paris car le CAC 40 affiche en 2020 une contre-performance YtD de -28,4% contre -17% pour le Dow Jones et -21,1% pour le DAX. En effet, avec les entraves au commerce international, une prime est donnée aux pays dont les marchés domestiques sont les plus denses. Aussi, la taille du plan de relance en France estimé à 300 Mrds d’euros, semble beaucoup plus modeste que les trillions des États-Unis.