Après le Code du travail et la taxe de l'habitation, le gouvernement d'Edouard Philippe s'est attaqué à deux gros dossiers de réformes avec la SNCF et l'indemnisation du chômage. Aussi, il vient d'annoncer l'agenda des réformes institutionnelles, avec la réduction du nombre de parlementaires, la limitation du cumul des mandats et l'introduction d'une dose de proportionnelle dans les législatives.
Toutefois, cette fois, Macron s'attaque à une partie plus dure. Ainsi, les salariés de la SNCF ont déjà lancé une série de grèves pour s'opposer à la libéralisation du rail et à la fin au statut de cheminot pour les nouvelles recrues. De même, au niveau de l'assurance chômage, la fin à l'indemnisation des chômeurs qui refusent des offres de travail, peut cristalliser la tension sociale. Enfin, la réforme institutionnelle peut ne pas passer au Congrès, si les élus LR sont opposés.