A moins d’un gros désaveu des sondages, Joe Biden semble bien parti pour être élu président des Etats-Unis, créant une alternance sensible autant sur le fond que sur la forme. Ainsi, malgré le coup de barre attendu, Wall Street ne semble pas préoccupée affichant des gains mensuels de plus de 4% malgré quelques séances hésitantes à cause de l’absence de plan de relance économique.
Ainsi, Joe Biden est clairement moins libéral que Donald Trump, étant largement à sa gauche même s’il est demeure théoriquement centriste. Ainsi, pêle-mêle, Biden veut doubler le salaire minimum à 15 dollars de l'heure et augmenter la taxe sur le capital ainsi que le taux d'imposition. De plus, il veut récupérer jusqu'à 1000 Mrds $ sur les 10 prochaines années, dans les poches des plus fortunés, via une hausse des impôts.
Toutefois, tout n’est pas perdu pour Wall Street car Joe Biden semble avoir une vision keynésienne avec une relance budgétaire massive pour sortir de la crise du Covid. De plus, dans le cadre du retour de l’écologie aux Etats-Unis, il promet un plan pour les énergies renouvelables estimé à 2000 Mrds $
Par ailleurs, sur un niveau politique, la large avance actuelle de Joe Biden, laisse espérer une victoire nette sans contestation. En effet, la finance américaine souhaite éviter le scénario de 2000 où le résultat final n’a été connu qu’à l’issue de plusieurs semaines. Surtout, cette fois, Donald Trump est le président sortant.