Les opposants au pass sanitaire ont multiplié les contre-arguments qui ont été présentés sous un angle biaisé. C’est l’exemple du contrôle d’identité par une personne qui ne fait pas partie des forces de l’ordre. Il en est de même pour la ségrégation entre les personnes vaccinées et celles non vaccinées.
Or, pour le contrôle d’identité, celui-ci est déjà fait par les commerçants en cas de paiement par chèque. Aussi, c’est un usage régulier dans plusieurs actes de la vie courante comme l’abonnement téléphonique ou la contraction d’un bail sans parler des opérations bancaires ou même des paris sportifs. De même, à l’embarquement d’un avion, c’est une hôtesse de l’air qui contrôle l’identité du passager sans se satisfaire de la simple carte d'embarquement.
Justement, l’exemple de l’avion est illustratif car pour voyager et avant le pass sanitaire, il faut être muni d’un test PCR négatif. Ainsi, ceux qui ne veulent pas être testés ou qui sont malades du Covid, sont privés de la liberté de voyager. De même, pour se rendre dans certains pays, un carnet de vaccination à jour est obligatoire.
Par ailleurs, le pass sanitaire n’est pas un pass vaccinal car la vaccination peut être remplacée par un test PCR négatif ou par une attestation de contamination immunisante par le Covid. Surtout, l’alternative au pass sanitaire est la fermeture pure et simple des cafés et restaurants ce qui est dommageable pour tout le monde.
En conclusion, à près de 8 mois de la présidentielle, l’exécutif aura du mal à gérer sereinement cette crise pandémique car l’opposition va puiser dans toute mesure de restriction un angle d’attaque contre le président sortant. Aussi, des mesures de bon sens comme la vaccination, vont être assimilées comme un soutien politique à Macron.