S’exprimant le 11 février dernier à Dubaï lors d’une table ronde intitulée « La nouvelle révolution économique : une perspective africaine », Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement, a cité des données saisissantes qui bouleversent les a priori. « Nous avons demandé à Moody’s Analytics d’examiner le profil de risque de l’Afrique, des investissements et des infrastructures au cours des 14 dernières années. Savez-vous ce qu’ils ont découvert ? Le taux de perte en Afrique est de 1,7%. Il est d’environ 13% en Amérique latine. Celui de l’Europe de l’Est est plutôt d’environ 10 % », a-t-il révélé. En outre, avec 75 % de sa population âgée de moins de 35 ans, dont 600 millions de personnes âgées de 15 à 35 ans, le continent africain est bien placé pour devenir le réservoir de main-d’œuvre à l’échelle mondiale. Ses vastes ressources minérales, notamment des métaux rares pour les véhicules électriques et les énergies renouvelables, le rendent indispensable à la transition énergétique mondiale.