L’effet pschitt des motions de censure en plus de l'essoufflement de l’affaire Benalla, ont de nouveau démontré qu’Emmanuel Macron fait toujours cavalier seul depuis son élection en 2017. En effet, nous avons assisté durant ces dernière semaines à un remake des protestations face à la réforme de la SNCF ou au changement du Code de Travail.
Ainsi, même s’il est trop tôt de faire des pronostics, quatre ans avant l’échéance 2022 alors que la croissance piétine et que le chômage persiste, la réélection de Macron paraît actuellement comme une évidence vu l’absence d’alternatives crédibles.
En effet, contrairement aux anciens présidents, Emmanuel Macron n’a pas un seul opposant mais plutôt quatre voire cinq concurrents potentiels, ce qui le favorisera pour passer facilement le premier tour. Ainsi, en l’état actuel des choses, Mélenchon, Wauquiez, Marine Le Pen et Faure ne donnent aucun signe d’union entre eux vu la fracture béante entre la droite dure, l’extrême droite, la social-démocratie et l’extrême gauche. En particulier, un scénario à l’italienne semble exclu en France, du moins au niveau de la présidentielle.
Dans ce contexte, en dehors d’une union improbable entre la France Insoumise et le PS, Emmanuel Macron est assuré d’affronter au deuxième tour de 2022, un adversaire de la droite dure ou de l’extrême droite. Ce cas de figure, permettra de nouveau à Macron de rassembler largement à sa gauche au niveau du centre-droit, du centre et de la gauche.
