9 jours après l'arrêt des traitements, Vincent Lambert est mort jeudi dernier, près de 11 ans après un dramatique accident de voiture. Ce décès va relancer le débat sur la fin de vie avec plusieurs questions sans réponse.
En effet, selon BFM, Vincent Lambert possèdait une perception émotionnelle et pouvait vivre sans machine respiratoire. Toutefois, il ne pouvait pas déglutir et était donc nourri artificiellement. Ainsi, pour ses parents, il était seulement lourdement handicapé quand pour d'autres il était plutôt dans un état végétatif.
Ainsi, la première question est celle de celui qui pend la décision d’aider à mourir un proche. En effet, quand la personne en grave handicap ou en état inconscient, n’a pas laissé de recommandations ou de directives, il est difficile de laisser ce pouvoir à un proche. Surtout, parfois la science est évolutive et les avis sont parfois divergents.
La deuxième question est bassement matérielle au niveau de la préoccupation financière car le maintien d’une personne en vie assistée sur une longue période, peut coûter cher à la collectivité surtout quand ses parents ou ses proches ne peuvent pas prendre en charge ces frais.
Enfin, la dernière question qui se pose, est celle de la distinction de l’euthanasie clairement souhaitée par un patient qui souffre énormément de quelqu’un en handicap grave ou en inconscience prolongée. En effet, il s’agit de deux débats différents où le curseur des chances de guérison est difficile à placer. Surtout, euthanasier une personne ne doit pas se transformer en permis de faire mourir.