Société Générale a annoncé avoir signé des accords avec deux groupes bancaires panafricains en vue de la cession totale des parts du groupe dans des filiales locales africaines. Aussi, Société Générale a ouvert une réflexion stratégique sur sa participation dans une filiale maghrébine. Le cours boursier a rebondi de 1,2% après cette annonce.
Ainsi, quatre accords prévoient la cession totale des parts du groupe Société Générale dans ses filiales locales africaines : Société Générale Congo, Société Générale de Banques en Guinée Équatoriale, Société Générale Mauritanie, et Société Générale Tchad, actuellement détenues respectivement à 93,5%, 57,2%, 95,5% et 67,8% par le groupe.
Selon les engagements pris, les deux groupes bancaires panafricains Vista et Coris reprendraient la totalité des activités opérées par Société Générale au Congo, en Guinée équatoriale, en Mauritanie et au Tchad, ainsi que l’intégralité des portefeuilles clients et l’ensemble des collaborateurs au sein de ces entités. Ces cessions auraient un impact positif d’environ 5 pbs sur le ratio CET1 du Groupe à leur date de finalisation qui est prévue d’ici la fin de l’année 2023.
Par ailleurs, Société Générale a ouvert une réflexion stratégique sur sa participation de 52,34% au capital de l’Union Internationale de Banques (UIB), filiale de Société Générale en Tunisie. Cette démarche vise à explorer les options possibles permettant à l'UIB de mieux mettre en œuvre son potentiel de développement dans les années qui viennent. Dans ce cadre, un processus non exclusif est engagé.
En effet, Société Générale a justifié ce désengagement par sa volonté de concentrer ses ressources sur les marchés où il peut se positionner parmi les banques de tout premier plan, en synergie avec les autres métiers du groupe et avec une taille critique permettant une contribution satisfaisante et durable à la création de valeur. Société Générale souhaite ainsi combiner le savoir-faire d’une banque internationale avec la proximité d’une banque implantée localement.
