Alstom a annoncé avoir participé à une étude approfondie soulignant le potentiel de l’expansion des infrastructures ferroviaires pour atténuer les changements climatiques.
Menée conjointement avec l’Union Internationale des Chemins de fer (UIC), l’Université de Birmingham et Roland Berger, l’étude suggère que l'investissement dans la construction de 192.000 km d'infrastructures ferroviaires pourrait permettre d'éviter jusqu'à 1,8 Gt d'émissions de CO2 d'ici à 2050, tout en améliorant les réseaux de transport et l'accessibilité.
Cette étude a notamment pris l’exemple du Sénégal car Dakar est la première ville d’Afrique centrale à s’être équipée d’un train régional, financé par de multiples institutions de développement, permettant à 36 millions de passagers de voyager, depuis 2021, de et vers la capitale. La seconde phase, actuellement en construction, stimulera davantage la croissance économique durable et l’inclusion, avec la création de près de 75.000 emplois. L’ensemble du projet permettra de réduire jusqu’à 340.000 tonnes de CO2 sur une durée de vie de 40 ans.
Enfin, sur un registre similaire, Mehdi Sahel, Directeur général d’Alstom Maroc, a indiqué : « Le Maroc entend ancrer sa trajectoire de résilience et bas carbone à l’horizon 2050 et souhaite faire de la décarbonation un levier de compétitivité. Alstom se tient prêt à accompagner le Royaume dans sa vision de modernisation des infrastructures de transport et de l'industrie ferroviaire ».