Les chiffres du prix de l’immobilier dans les pays occidentaux sur la dernière décennie font de cette classe d’actifs, l’une des plus rentables.
En effet, selon Le Revenu qui se base sur le palmarès établi par le courtier britannique Money, sur les la période 2010-2020, les prix ont flambé dans plusieurs pays occidentaux comme Israël, avec (+345,7% à 8.057 euros/m²).
Le top du classement est aussi composé par la Suisse (+165,5%), l’Allemagne (+162%), les États-Unis (+153,3%), la Hongrie (+137,8%), la Slovaquie (+111,8%) et la France (+100,5%). En revanche, durant cette même décennie, les prix ont baissé en Grèce (-17,9%), en Belgique (-7,8%), en République tchèque (-2,3%) et en Norvège (-2,1%).
Ainsi, en France, le rendement annuel moyen de l’immobilier a atteint 7,2%, ce qui le plasse devant le marché actions. En effet, en prenant la référence du CAC 40, sur la même période, l’indice parisien a pris 41%, ce qui fait ressortir annuelle moyen de 3,5% auquel nous pouvons ajouter environ 3% de D/Y annuel.
En effet, l’immobilier semble bénéficier des politiques accommodantes des banques centrales ce qui booste la demande autant pour l’investissement que pour la constitution d’une résidence principale ou secondaire. Aussi, le resserrement des normes de construction, a contribué à limiter l’offre.
Toutefois, la méfiance est de mise comme le montre l’exemple de la Belgique. En effet, le marché immobilier est souvent hétérogène avec l’impossibilité d’une gestion indicielle. De même, la liquidité est naturellement beaucoup plus restreinte qu’au marché actions. Enfin, les frais de courtage et de transactions sont très élevés par rapport à ceux qui sont pratiqués en Bourse.