Le président français, Emmanuel Macron, à demandé ce jeudi pardon à Josette Audin, la veuve de Maurice Audin, torturé et exécuté par des militaires en 1957 lors de la bataille Alger. Aussi, il a décidé d'ouvrir les archives nationales sur les disparus de la Guerre d'Algérie, tout en demandant à l'Algérie d'en faire de même, pour réconcilier les mémoires. Enfin, en choisissant ses mots, Macron a évoqué un système légalement institué d'arrestation-détention, confié à l'armée. Pour rappel, Maurice Audin, était un mathématicien français, membre du Parti communiste algérien et militant de l'indépendance algérienne. Justement, Macron a choisi habilement ce symbole pour se rapprocher du parti communiste tout en reprenant le sujet de la torture de la Guerre d'Algérie sans en faire porter l'entière responsabilité à la France.