Selon Le Monde, 3 jours avant son éviction, Thierry Bolloré, le DG de Renault, avait envoyé un courrier de dix pages dans lequel il dénoncait la mauvaise gouvernance de Nissan. En effet, la lettre dépeint un management au plus haut niveau où règnent la suspicion, la délation, la rétention d’information entre la direction du groupe et les administrateurs et entre les administrateurs eux-mêmes. Aussi, Renault, l’actionnaire principal de Nissan avec 43% du capital, est davantage informé par la presse ou par des courriers anonymes que par la voie hiérarchique classique.