Le sommet extraordinaire de l'UE, consacré au Brexit, ne s’est achevé que jeudi, à une heure du matin. Ainsi, le compromis entre les 27, a abouti à un report du Brexit au 31 octobre. Aussi, le Royaume-Uni pourra quitter l’UE avant cette nouvelle date si le Parlement britannique valide l’accord négocié entre Theresa May et les 27 de l'UE. Toutefois, si le Royaume-Uni n’a pas ratifié l’accord de retrait d’ici le 22 mai 2019, il devra organiser les élections du Parlement européen. Dans le cas contraire, un Brexit sera imposé le 1er juin 2019. En conclusion, en absence de compromis sur l'Irlande du Nord, cette situation kafkaïenne risque de durer car le Parlement britannique a déjà refusé par trois fois, l'accord proposé par Theresa May.
Pour sa part, Emmanuel Macron a expliqué la date du 31 octobre par le souci de s'assurer que lorsque la prochaine Commission européenne prendra ses fonctions, le sujet du Brexit aura été traité. Il a rajouté qu'il appartient maintenant aux Britanniques d’être clairs avec eux-mêmes et avec leur peuple.