Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a notifié officiellement au Président du Conseil constitutionnel, sa décision de mettre fin à son mandat à partir du mardi 2 avril 2019. Bouteflika a expliqué sa décision par le souci d'éviter que les excès verbaux qui marquent l'actualité ne dégénèrent en dérapages potentiellement dangereux pour la protection des personnes et des biens qui relève des prérogatives essentielles de l'Etat. Bouteflika vise probablement la déclaration du Général de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire qui avait appelé juste avant à appliquer immédiatement la solution constitutionnelle, proposée par l'ANP, à travers l'application des articles 7, 8 et 102 et entamer ainsi le processus garantissant la gestion des affaires de l’Etat dans le cadre de la légitimité constitutionnelle. Cette déclaration qui fait office de coup de force est survenue après une réunion de Gaïd Salah avec les Commandants de Forces, les Commandants des Régions militaires, le secrétaire général du ministère de la Défense nationale et les chefs des deux départements de l’état-major de l’ANP.