Selon Reuters, l'OPEP a abaissé jeudi sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2022 pour la troisième fois depuis le mois d'avril. Ainsi, selon l'Organisation, la demande de pétrole n’augmentera que de 3,1 millions de barils par jour (bpj), soit 260.000 bpj de moins que la prévision précédente. En effet, l’OPEP a justifié son pessimisme par l'impact économique de la guerre en Ukraine, l'inflation et les mesures contre le Covid-19. Cette prévision est toutefois contredite par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui a annoncé plus tôt dans la journée un relèvement de sa prévision de demande pour cette année, de 380.000 barils par jour à 2,1 millions de barils par jour. Néanmoins, malgré ce pessimisme de l’OPEP, sa prévision est supérieure à l’AIE dans l’absolu.