Dans une interview accordée aux Echos, l'ancien PDG de Renault, Carlos Ghosn a indiqué qu'avant son emprisonnement, travaillait sur une stabilisation de l'alliance Nissan, Mitsubishi et Renault. Il souhaitait ainsi créer une holding qui contrôle les trois constructeurs mais rencontrait des résistances à Nissan. De plus, le poste du DG, Hiroto Saikawa, qui a fait éclater l'affaire, était en danger. En effet, selon Ghosn, ce dernier qui freinait le rapprochement de l'Alliance, n'avait pas réussi à redresser les performances de Nissan lors des deux dernières années. In fine, Ghosn qui réfute toutes les accusations, estime avoir été victime d'une trahison.