Le cabinet de protection des actionnaires, Proxinvest, a critiqué plusieurs décisions prises par le groupe Bolloré au niveau de Vivendi. C'est le cas notamment de la prise de contrôle du groupe Bolloré sur Vivendi qui risque d'être renforcée si la société met en oeuvre une offre publique de rachat, autorisée par l'AG, portant sur 25% du capital. Liée à la cession d’une partie du capital d’UMG, cette offre permettrait au Groupe Bolloré qui détient actuellement 28,51% des droits de vote de renforcer significativement son contrôle sur Vivendi sans lancement d'une offre publique par un franchissement passif du seuil de 30% des droits de vote avec la demande à l'AMF d'une dérogation à l'obligation de lancement d'une offre publique obligatoire. Probablement, Proxinvest aurait préféré un versement pur et simple d'une partie du cash de l'ouverture du capital d'UMG, sous la forme de dividendes.