Malgré la démission du patron d'Air France, le climat social ne s'est pas apaisé, notamment avec des joutes verbales entre la direction et les syndicats. Ainsi, le PDG démissionnaire d'Air France, Jean-Marc Janaillac, a réfuté sèchement l’idée des syndicats selon laquelle, le gouvernement serait le réel dirigeant d’Air France, avec le DRH comme exécuteur des directives de l’Etat. Il a ainsi rappelé que ce n’est pas l’Etat français qui définit ni la stratégie ni les actions du groupe Air France-KLM. Il est ainsi un actionnaire important, mais minoritaire, et de nombreuses décisions ont été prises contre son avis. Pour rappel, les 15 jours de grève ont déjà coûté plus de 300 millions à Air France-KLM.