Le cours d’Alstom a cédé 1,98% après les importants doutes sur le feu vert sur la fusion avec Siemens, de la part de la direction générale de la Concurrence de la Commission européenne, qui doit rendre son verdict le 18 février au plus tard.
En effet, Alstom et Siemens ont signé, le 26 mars, un accord de rapprochement, selon lequel Siemens-Alstom, sera dirigé par Henri Poupart-Lafarge. Le nouvel ensemble sera aussi coté à la Bourse de Paris mais sera contrôlé à plus de 50% par Siemens, qui apportera Siemens Mobility.
Toutefois, la Commission européenne semble douter des bienfaits de cette fusion à cause des craintes d’une position dominante dans la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation. En effet, pour le moment, la proposition d’Alstom/Siemens, de de vendre l’une de leurs technologies de train à grande vitesse, ne semble pas suffir. Il en est de même pour la menace brandie de l’invasion des chinois de CRRC.
Il faut dire que si la motivation d’Alstom et de Siemens, étaient uniquement de créer l’Airbus du rail, d’autres formes juridiques de coopération, auraient pu être trouvées. C’est l’exemple des alliances testées avec un certain succès par les constructeurs automobiles ou de la mutualisation des achats dans la grande distribution.