En attendant de confirmer scientifiquement la deuxième vague pandémique, les mesures prises vont certainement provoquer une nouvelle crise économique. Cette deuxième vague de crise économique, risque de faire beaucoup de mal.
En effet, le gouvernement français a décidé d’imposer un couvre-feu nocturne à une large échelle qui touche 46 millions de personnes. Aussi, plusieurs manifestations ou salons, ont été tout simplement annulées ou reportés. De plus, les spectacles autorisés comme les matchs de football, ne peuvent pas accueillir plus de 1.000 personnes.
Ainsi, plusieurs secteurs risquent de connaître une vague de faillites. C’est le cas de l’hôtellerie, de la restauration, de l’évènementiel, du commerce ordinaire et du transport. Surtout, pour le moment, les aides publiques sont concentrées au niveau du chômage partiel indemnisé et des prêts garantis. Or, ces entreprises ont d’autres charges fixes comme les loyers, les salaires des dirigeants, les factures d’électricité, les primes d’assurance et de téléphonie ainsi que les frais d’entretien à minima. Aussi, il faudra bien rembourser ces prêts.
De plus, comme l’économie n’est pas constituée d’îlots isolés, ces difficultés vont se propager ailleurs, notamment au niveau du secteur bancaire et de l’immobilier. Aussi, la croissance de 2021 se prépare dès maintenant avec les investissements et les recrutements qui ne seront pas certainement au RDV à cause du manque de visibilité et de l’incertitude à tous les niveaux. Enfin, la contraction du PIB en 2020, était déjà estimée à -6,7% avant cette nouvelle vague.
Par ailleurs, comme les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent, la hausse de la pression fiscale, est inéluctable après la fin de la crise comme en 2008. En effet, le déficit budgétaire devrait grimper à 10,8% du PIB en 2020 contre 3% en 2019. Aussi, la dette globale va représenter 110% du PIB en 2020 contre 89,4% en 2019.