Plusieurs observateurs ou hommes politiques, accusent le libéralisme des maux économiques actuels de baisse du pouvoir d’achat, de crise alimentaire et énergétique et de paupérisation de la classe moyenne. Toutefois, comme pour le communisme ou le socialisme, il existe plusieurs versions du libéralisme dont celle de l’UE. Cette dernière est celle d’un libéralisme orienté par la Commission de Bruxelles à la place du marché.
En effet, le libéralisme de l’UE comporte plusieurs entorses qui peuvent mener à sa chute comme la perestroïka en son temps pour le communisme. Ainsi, à titre d’illustration, nous pouvons citer plusieurs exemples récents comme l’achat groupé de vaccins anti-Covid et l’embargo politique des importations de gaz russe. Aussi, même l’application des critères de Maastricht, dépend de l’humeur politique du moment avec des phases de laxisme suivies de durcissement. De même, les accords de libre-échange sont davantage guidés par une dimension politique qu'une dimension économique.
En effet, au niveau théorique, le libéralisme économique prône la liberté individuelle et la libre entreprise sans ingérence de l'État dans les affaires économiques. Les principaux piliers du libéralisme économique sont la concurrence, la libre circulation des biens et des services, la propriété privée, la libre entreprise et le libre échange. Or, dans les faits, la Commission européenne organise souvent des entorses à ces grands principes avec plusieurs exemples comme du temps de la PAC avec la fixation des prix agricoles ou de l’exemption actuelle de l’Espagne des règles du marché de l’électricité.
De plus, en France, ces entorses au libéralisme sont amplifiées par le maintien de plusieurs participations publiques ainsi que d’autres bizarreries économiques (ex: organisation de pertes opérationnelles d’EDF en contrepartie de son quasi-monopole dans la production). In fine, l’adoption du libéralisme avec la substitution d’instances au marchés, ne donne jamais rien de bon.
