En réaction aux Gilets jaunes et à la veille du lancement du grand débat national, le président Emmanuel Macron, a publié une lettre adressée aux français. Il y rappelle en introduction la fierté d’être Français, en dressant les contours du pacte national. Aussi, sans citer les Gilets jaunes, Macron a énuméré les doléances récentes, notamment au niveau de la pression fiscale et du désir de vivre dignement du fruit du travail.
Ensuite, pour le grand débat national qui se déroulera jusqu’au 15 mars prochain, Emmanuel Macron, a implicitement cadré les contours même s'il a affirmé qu'il n’y a pas de questions interdites. En effet, le président a rappelé avoir été élu sur un projet, sur de grandes orientations auxquelles il demeure fidèle. Ainsi, la première question du débat concerne les impôts avec le choix de ceux à baisser ainsi que le mode de financement des gestes fiscaux notamment au niveau des pistes des économies budgétaires.
La deuxième question concerne le curseur de la décentralisation et le rôle de l'Etat. Ensuite, le troisième thème concerne la transition écologique et son mode de financement. Aussi, le quatrième thème concerne un gros morceau avec le vote blanc, le vote obligatoire, la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives, la limitation du nombre de parlementaires et le rôle des assemblées, dont le Sénat et le Conseil Économique, Social et Environnemental.
Aussi, même si les Gilets jaunes ont rarement abordé l'immigration et la laicité, Macron a évoqué cette question dans le débat, avec notamment la question de l’intégration et des objectifs annuels définis par le Parlement. De même, Macron a évoqué le débat sur le renforcement des principes de la laïcité française, ainsi que la garantie du respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République.
Notons enfin que Macron n'a pas abordé la question du référendum dans cette lettre en indiquant seulement que les propositions permettront de bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de structurer l’action du Gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de la France au niveau européen et international. Aussi, il a promis d'en rendre compte directement dans le mois qui suivra la fin du débat.