Le cours de L'Oréal a pris plus de 1% lors de la séance du vendredi, ce qui a porté sa performance sur les 5 dernières séances à 7,5%. En effet, le groupe annoncé un CA 2019 de 29,87 Mrds d’euros, en croissance de 10,9 % en données publiées (+ 8,8% à taux de change constants). En particulier, les revenus de L’Oréal ont été tirées par le Luxe (+17,6%) et la Cosmétique Active (+17,1%). Aussi, la Division des Produits Professionnels a affiché une progression de +5,5% contre 6% pour les Produits Grand Public .
En synthétisant ces réalisations, Jean-Paul Agon, Président-Directeur Général de L'Oréal, a indiqué : « Toutes les Divisions sont en croissance. L’Oréal Luxe dépasse les 11 Mrds d’euros de chiffre d’affaires, grâce à la dynamique forte de ses quatre grandes marques, Lancôme, Yves Saint Laurent, Giorgio Armani et Kiehl’s, toutes en progression à deux chiffres. La Division Cosmétique Active réalise sa meilleure année historique, avec en particulier La Roche-Posay qui dépasse le milliard d’euros de chiffre d’affaires. ..Le e-commerce progresse de façon spectaculaire de + 52,4% et représente 15,6 % du chiffre d’affaires. Le Travel Retail continue sa forte dynamique et enregistre une progression de +25,3% »
Aussi, le Résultat d’exploitation s'est établi à 5,54 Mrds d’euros, en progression de 12,7%. La marge opérationnelle ressort ainsi à 18,6% du chiffre d’affaires, en amélioration de 30 points de base. Notons que les frais publi-promotionnels ont progressé de 60 points de base, à 30,8% du chiffre d’affaires.
Toutefois, L’Oréal a pu contenir les frais commerciaux et administratifs, à 20,3 % du chiffre d’affaires, en diminution de 60 points de base.
Enfin, le RNPG a atteint 3.750 millions d'euros, en baisse de -3,7% mais le Résultat net part du groupe hors éléments non récurrents a atteint 4.357 millions d'euros, en hausse de 9,3%. En effet, les éléments non récurrents part du groupe se sont élevés à 606 millions d’euros net d’impôts. Ils incluent les dépréciations d’actifs, le résultat net des activités abandonnées, les coûts de restructuration et les effets d’impôts sur éléments non récurrents.