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Les investisseurs toujours sceptiques sur BNP Paribas

BNP Paribas

Après la publication de ses résultats semestriels, le cours de BNP Paribas a baissé hier de 0,47%, ce qui a creusé la contre-performance annuelle 2018 YtD à -10,6%.

En effet, BNP Paribas  a annoncé au premier semestre, un PNB de 22 Mrds d’euros, en baisse de 1,0% à cause d’un effet de base négatif car le PNB du premier semestre 2017, intégrait notamment l’impact exceptionnel des plus-values de cession des titres Shinhan et Euronext pour un montant total de 233 millions d’euros.

Le résultat d’exploitation du Groupe a atteint 5.194 millions d’euros en recul de 10,3% (-5,0% pour les pôles opérationnels). En effet, si le coût du risque a baissé de 5,7%, BNP Paribas a notamment comptabilisé durant ce semestre des coûts exceptionnels de transformation des Métiers de 473 millions d’euros

Pour sa part, le résultat net part du Groupe s’élève à 3.960 millions d’euros, en baisse de 7,7% (-1,9% hors exceptionnels). Aussi, le résultat net part du Groupe 2018 T2, s’élève à 2.393 millions d’euros, stable par rapport au deuxième trimestre 2017 (+ 0,7% hors éléments exceptionnels). Les créances douteuses, représentent 2,9% du total, en baisse de 10 pbs. Aussi, le taux de couverture est de 79,4%, en recul de 80 pbs.  

Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur Directeur Général, a déclaré : « Avec un résultat net de 2,4 milliards d’euros, BNP Paribas réalise ce trimestre une performance solide. Les revenus, tirés par les métiers spécialisés, progressent dans le contexte de croissance économique en Europe en dépit d’un effet de change défavorable et de marchés financiers moins porteurs qu’au deuxième trimestre 2017. Le Groupe met en œuvre activement son plan de transformation digitale et de déploiement de nouvelles expériences clients. ».

Pourtant, le marché semble bouder la valeur malgré un ROE de 9,6%. En effet, les investisseurs se méfient pêle-mêle de la présence de BNP Paribas en Italie, la perte de vitesse de la branche Corporate and Institutional Banking (-26,9% pour le bénéfice avant impôts en S1) ainsi que la mauvaise passe conjoncturelle.