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Renault va aller loin dans sa scission

Luca De Meo

Le DG de Renault, Luca de Meo, a présenté un vaste projet de réorganisation du groupe dans l’objectif de maximiser sa valeur même si les investisseurs ont mal apprécié ces annonces. En effet, la capitalisation boursière actuelle de Renault n’est que de plus de 8 Mrds d'euros contre 44 Mrds d'euros pour Stellantis ou 81 Mrds d'euros pour Volkswagen. 

Ainsi, l’activité de voitures électriques qui a vocation à entrer en Bourse, sur Euronext, dès 2023, avec une ouverture à des actionnaires extérieurs dont le premier est Qualcomm Technologies qui va s’engager dans un partenariat de long-terme. Selon la presse, Renault espère une valorisation de 10 Mrds d’euros pour cette activité. 

Luca de Meo, CEO Renault Group, a précisé sur ce sujet : « Du mobile à la voiture avec une technologie avancée et révolutionnaire, le « Software-Defined Vehicle » représente l'avenir de l'industrie automobile... Associer l'expertise de Renault Group en matière de technologie automobile et le leadership reconnu de Qualcomm Technologies dans les semi-conducteurs, les logiciels et les plateformes systèmes haute performance et sobres en énergie nous permettra de créer une plateforme « Software-Defined Vehicle » évolutive, compétitive et innovante pour piloter l'écosystème de services et offrir de la valeur à nos clients ».

Par ailleurs, Renault et le chinois Geely ont signé un accord-cadre pour créer le leader des groupes motopropulseurs. L'accord-cadre prévoit que Geely et Renault Group détiendront chacun 50% de parts dans cette nouvelle entreprise qui comprendra 17 usines mécaniques de moteurs et transmissions et 5 centres de R&D répartis.

Aussi, pour ce partenariat, Luca de Meo, CEO de Renault Group a précisé  : « …Nous nous félicitons d'avoir conclu un accord pour un partenariat ambitieux avec Geely afin de continuer à développer les technologies pour moteurs thermiques et hybrides qui resteront des éléments essentiels de la chaîne d'approvisionnement automobile dans les décennies à venir. Nous serons en mesure de proposer des groupes motopropulseurs et des solutions électrifiées de pointe à de nombreuses marques automobiles dans le monde entier, ouvrant ainsi le potentiel de marché de cette technologie à faibles émissions ».

Notons enfin que Renault n’a pas abordé le futur de ses relations avec Nissan. En effet, selon la presse, Renault pourrait diminuer sa participation de 43% dans le capital de Nissan. Aussi, Nissan est censé participer au capital de la nouvelle entité électrique de Renault. Par ailleurs, Nissan a enregistré une hausse de 45% de son bénéfice au troisième trimestre. Enfin, Renault a annoncé que le résultat net du troisième trimestre 2022 de Renault Group va connaître une contribution positive de Nissan estimée à 27 millions d’euros.