Alors que les deux constructeurs automobile, n’ont pas encore conclu le projet de fusion, des voix s’élèvent pour évoquer plutôt une acquisition de Renault par Fiat Chrysler.
En effet, même si la fusion potentielle se fera entre égaux, la famille Agnelli devra contrôler 15% du futur ensemble contre 7,5% pour l’Etat français et 7,5% pour Nissan. Ainsi, arithmétiquement, la famille Agnelli finira par peser davantage sur le futur ensemble à l’image des actionnaires suisses dans LafargeHolcim ou de Lakshmi Mittal dans ArcelorMittal.
Surtout, Fiat qui a pu absorber Chrysler, est déjà rodée pour gérer des fusions transfrontalières. Aussi, Nissan qui a toujours été allergique à l’Etat français comme actionnaire, pourra profiter de cette fusion pour s’allier avec la famille Agnelli.
Toutefois, ce pronostic souffre d’une brèche. En effet, si la famille Agnelli a cherché à marier Fiat avec un autre constructeur, c’est plutôt pour se désengager de la gestion opérationnelle d’un grand groupe et de se concentrer sur un actionnariat financier orthodoxe.
