EDF a annoncé le succès de son augmentation de capital en numéraire avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires. Le montant brut de l’augmentation de Capital s’élève à 3,2 Mrds d'euros. Le cours boursier a légèrement baissé de -0,79% après cette annonce.
Ainsi, à l’issue de la période de souscription, qui s’est achevée le 1er avril 2022, la demande totale s’est élevée à environ 4,1 Mrds d’euros, correspondant à un taux de souscription de 129,01%. Aussi, conformément à son engagement, l’État français a souscrit à l’augmentation de Capital à hauteur d’environ 2,7 Mrds d’euros, soit environ 83,88% de la levée et détient environ 83,88% du capital social de d’EDF après réalisation de l’augmentation de capital.
Par ailleurs, la demande de marché totale (hors État français) s’est élevée à environ 1,4 milliard d’euros, soit 280% du montant non souscrit par l’Etat français, ce qui constitue une bonne surprise. En effet, même si EDF a dégagé en 2021 un RNPG de 5,1 Mrds €, multiplié par 8, son EBITDA devra supporter en 2022 un effet de -8 Mrds € à cause des mesures régulatoires exceptionnelles ainsi qu'environ -11 Mrds € en lien avec la baisse de la production nucléaire.
Cette augmentation de capital s’intègre dans le plan d'actions global de renforcement de la structure bilancielle incluant également un plan de cessions à hauteur d’environ 3 Mrds d’euros entre 2022 et 2024 et une option de versement en actions du dividende pour les exercices 2022 et 2023. En outre, EDF a annoncé le 16 mars 2022 avoir conclu la mise en place de nouvelles lignes de crédit bilatérales de maturité 3 ans pour un montant total de 10,25 milliards d’euros.
Commentant ces résultats, Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur Général d’EDF, a déclaré : « EDF jouera un rôle majeur dans la relance industrielle de la France et dans l’atteinte des objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050. Ainsi, le succès de l’opération témoigne de la confiance des investisseurs dans la capacité du groupe à répondre aux enjeux d’indépendance énergétique et du développement économique de la France. ».