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L’Afrique demande sa part du commerce mondial

Afrique nocturne

À la suite de la réunion organisée par le Comité panafricain du commerce et de l'investissement du secteur privé (PAFTRAC) sous l’égide de l'Afreximbank, un communiqué appelant à un large éventail de réformes a été adressé aux états membres de l'OMC et aux huit candidats présélectionnés au poste de directeur général de l’OMC.

Il s'agit notamment de la demande de mettre le développement au centre de la réforme de l'OMC, en régulant les subventions agricoles et les barrières non tarifaires. Il en est de même pour les barrières tarifaires douanières et les normes très strictes sur les produits finis africains. Aussi, les pays africains exigent un traitement spécial et différencié qui leur permette plus de flexibilités et des marges de manœuvre suffisantes pour soutenir leurs industries locales et faire progresser ainsi le développement du continent.

A ce titre, le président d'Afreximbank a souligné que « l'Afrique joue un rôle important mais largement sous-estimé dans l'économie mondiale. La part mondiale du commerce de l’Afrique était tombée de 4,4% en 1970 à 2,5% aujourd’hui, tandis que la part de l’Asie était passée de 7,7% à 20% au cours de la même période. Des marchés fragmentés et des contraintes persistantes du côté de l’offre, des barrières tarifaires douanières et des normes très strictes sur les produits finis africains, concourent à limiter le potential du continent à progresser dans le commerce mondial. ».

Notons qu’en attendant une plus grande implication africaine dans le commerce mondial, la ZLECAf (Zone de libre-échange continentale africaine), sera opérationnelle en 2021. Elle représente la plus grande zone de libre-échange du monde, qui est susceptible de transformer le continent grâce à son marché potentiel de 1,2 milliard de personnes et son PIB combiné d’environ 3.000 Mrds $ pour les 54 membres de l’UA.