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La Banque mondiale conseille les sukuk

Sukuk

La Banque mondiale a indiqué dans son blog que sur la plupart des grands marchés financiers, les sukuk ne sont pas considérés comme un instrument parmi d’autres. Pourtant, plusieurs milliards de dollars de sukuk assortis d’une notation AAA, sont émis  chaque année. 

En effet, l’auteur de ce billet, Michael Bennett, Directeur, Solutions du marché et financements structurés, Trésorerie de la Banque mondiale, a précisé que pour certains investisseurs, les sukuk sont extrêmement complexes et sont uniquement destinés aux marchés émergents. Surtout, les sukuk ont une connotation exotique à cause de l’emploi de certains termes arabes comme ijara et moudaraba. 

En particulier, il est certainement vrai que les documents juridiques qui doivent être établis pour les sukuk peuvent être volumineux mais ceci est également le cas pour les levées obligataires classiques. Aussi, certes, les sukuk sont structurés de manière à respecter certains principes islamiques, mais le fait qu’ils soient conçus de manière à pouvoir être utilisés par des investisseurs islamiques ne modifie pas leur nature fondamentale. 

De plus, la majorité des sukuk placés sur les marchés internationaux ne sont pas des instruments traditionnels des marchés émergents. En effet, la plupart sont émis par des entités souveraines, des instances supranationales, des entreprises d’État et d’importantes sociétés multilatérales dont la note de crédit se trouve dans la partie supérieure de la catégorie investissement. 

D’ailleurs, selon les auteurs de l’analyse, les sukuk sont tout simplement un type de titres négociables et il serait bon pour les marchés financiers internationaux que les sukuk soient communément reconnus comme un instrument foncièrement utile et propice à la diversification. Ils sont, en d’autres termes, des instruments des marchés financiers au même titre que les actions et les obligations.