Au mois de novembre, la détente des prix mondiaux des aliments a été confirmée. En effet, l’indice FAO des prix mondiaux des aliments a stagné durant ce mois, affichant une baisse en YtD ainsi que par rapport à la moyenne de 2022. Ainsi,FAO des prix des produits alimentaires affiche une baisse de -10,7% par rapport à son niveau enregistré un an auparavant. Aussi, cet indice est en recul de -16,2% par rapport à la moyenne de 2022.
Aussi, l’indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une valeur moyenne de 120,4 points en novembre 2023, un niveau identique à sa valeur révisée du mois d’octobre, car la hausse des indices des prix des huiles végétales, des produits laitiers et du sucre a compensé la baisse de ceux des céréales et de la viande.
Dans ce cadre, l’indice FAO des prix des céréales s’est établi en moyenne à 121,0 points en novembre, soit un recul de -3% par rapport à octobre et de -19,4% par rapport à sa valeur d’il y a un an (-21,8% par rapport à 2022). Durant ce mois de novembre, les prix internationaux du blé ont eux aussi reculé, de -2,4%, principalement sous l’effet de la hausse saisonnière de l’offre en Argentine et en Australie, où les récoltes progressent, et de la forte concurrence de la Fédération de Russie qui perdure.
Aussi, l'Indice FAO des prix des huiles végétales a enregistré une valeur moyenne de 124,1 points en novembre, gagnant 3,4% depuis octobre (-19,8% sur un an et -33,9% par rapport à 2022), après trois mois consécutifs de baisse. En revanche, les prix internationaux de l’huile de soja ont légèrement reculé car la demande mondiale à l’importation a été en demi-teinte, ce qui a compensé les effets de la baisse des perspectives de production de soja au Brésil.
A contrario, l’Indice FAO des prix du sucre a enregistré une valeur moyenne de 161.4 points en novembre, soit 1,4% de plus qu’en octobre et une hausse de 41,1% par rapport à son niveau de l’année dernière au même mois (+41% par rapport à 2022). L’augmentation des prix affichée en novembre est en majeure partie liée à l’intensification des craintes concernant les disponibilités exportables dans le monde pendant la campagne en cours, dans un contexte de détérioration des perspectives de production dans deux des principaux pays exportateurs, la Thaïlande et l’Inde, du fait de conditions météorologiques très sèches associées au phénomène El Niño.