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Editorial : faut-il encourager le débat scientifique public ?

IHU Marseille

Parmi les raisons de la popularité du professeur Didier Raoult, figure son utilisation des réseaux sociaux, ce qui a permis de rendre public, le débat autour de la pandémie du Covid-19. Ainsi, le grand public a pu s’emparer d’un débat scientifique pointu qui était habituellement réservé aux seuls chercheurs voire à certains décideurs politiques.

En effet, le débat public a porté sur le traitement idéal du Covid-19 ainsi que sur son origine. Il en a été de même pour le débat sur l’utilité scientifique du confinement, des masques et des tests. Parfois, le débat a concerné aussi le financement des hôpitaux et la gestion de la logistique publique.

Toutefois, au niveau du débat scientifique strict, certains chercheurs ou observateurs ont affiché un avis contraire, en préférant le cadre classique des débats et des querelles. Ils ont ainsi souhaité, notamment astreindre le professeur Didier Raoult au cadre académique des tests et des publications scientifiques.

Néanmoins, cette posture corporatiste de chercheurs paraît non adaptée au XXIème siècle surtout que les décideurs ont gardé la main au niveau des décisions. Aussi, la liberté d’expression et le droit à l’information, sont censés concerner tous les domaines. De même, la vulgarisation des questions scientifiques, peut aussi susciter des vocations chez les lycées et les étudiants. Enfin, il est ainsi de voir certains scientifiques partager la starisation avec les sportifs et les artistes.