Les performances opérationnelles de Société Générale ont été éclipsées par “la taxe Ukraine”, ce qui s’est traduit par des pertes semestrielles et trimestrielles. Ainsi, Société Générale a annoncé pour 2022 T2 un RNPG de -1.482 millions d'euros contre 1.439 millions d'euros en 2021 T2.
En effet, le 18 mai 2022, le groupe a finalisé la cession de Rosbank ainsi que de ses filiales d’assurance en Russie. Cette cession se traduit par l’enregistrement d’une perte en compte de résultat de -3,3 Mrds d’euros avant impôt. Aussi, malgré un impact résiduel en capital de -7 points de base sur le trimestre, le ratio de CET 1 reste stable à 12,9% en phasé à fin juin 2022.
Par ailleurs, sur le semestre, le résultat d’exploitation a augmenté de 17% à 3,8 Mrds d’euros grâce à une hausse du RBE de 24,9% à 4,6 Mrds d’euros qui a plus qu’absorbé l’augmentation du coût du risque de 86,1% à 778 millions d’euros. Notons aussi que le PNB s’est envolé de 14,7% à 14,3 Mrds d’euros. In fine, le RNPG ajusté a atteint 3,1 Mrds d’euros en hausse de 16,3%. Toutefois, le RNPG publié est de -640 millions d’euros à cause de Rosbank.
Fréderic Oudéa, Directeur Général du Groupe, a commenté: « ... Nous avons combiné, au premier semestre 2022, forte croissance des revenus et rentabilité sous-jacente au-delà de 10% de ROTE et nous avons su gérer notre sortie des activités russes sans impact significatif en capital et sans handicaper les développements stratégiques du Groupe. Ces dynamiques et performances nous rendent confiants tant sur le court terme, dans un environnement incontestablement plus incertain, qu'à moyen terme.À l'horizon 2025, ayant tiré tous les bénéfices des nombreuses initiatives stratégiques et d'efficacité opérationnelle en cours, nous confirmons notre capacité à délivrer une rentabilité de 10% sur la base d'un core tier one cible de 12%, en maintenant une politique de distribution attractive pour nos actionnaires» .